C'est un nouveau sale coup pour l'emploi en Seine-et-Marne, le département francilien le plus sinistré derrière l'Essonne :

Le 20 avril prochain, PSA devrait annoncer au comité d'entreprise, la fermeture du site de Melun-Sénart, employant 390 salariés. Après avoir bien profité du plan de relance du secteur automobile en empochant plus de 3 milliards d'aides publiques de la part de l'Etat, le groupe PSA se moque de l'engagement qu'il avait pris de ne pas fermer de sites pour toucher les aides. Ceci est INNACEPTABLE !

Il n'empêche que les 390 salariés vont devoir accepter une mutation obligatoire loin de l'Ile-de-France ou bien partir "volontairement" ( quel cynisme!) PSA n'a que faire de contraindre les salariés à devoir vendre leurs maisons, et à bouleverser la vie de ces familles ( travail du conjoint, scolarisation des enfants...) beaucoup n'auront d'autre choix que de démissioner.

Pour le NPA, cette situation ne peut pas être tolérée : les entreprises comme PSA qui ont reçu de l'argent public pour leur venir en aide et qui ensuite, détruisent des emplois doivent être condamnées à rembourser jusqu'au dernier centime les aides reçues !

Le NPA, en relation avec les organisations syndicales, soutiendra les mobilisations pour le maintien de l'activité et des emplois sur le site de Melun-Sénart.

     Poursuivre votre lecture avec :

1871 : la Commune de Paris nous montre la voie à suivre
Le Pole-emploi, ce "radeau de la meduse"
La Poste : Karcher veut "exterminer les vendeurs à zéro"

Les professionnels de la petite enfance étaient en grève récemment pour protester contre un projet de décret du Gouvernement qui entend déréglementer les conditions d'accueil dans les crèches et chez les assistantes maternelles.

Le projet du Gouvernement prévoit de confier non plus 8, mais de 12 à 15 enfants à chaque professionnelle. Elles craignent toutes de ne plus pouvoir s'occuper individuellement des enfants, et de prendre le temps de discuter avec les parents, sans compter les risques pour la sécurité car elles ne pourront pas être au four et au moulin en même temps !

Cette dégradation des conditions d'accueil impliquera aussi le recrutement de personnels non-qualifiés pour pouvoir faire face avec les risques que cela comporte.

Le projet de décret qu'à présenté la mère Morano va de paire avec le refus du Gouvernement de permettre la scolarisation des enfants en maternelle dès l'âge de 2 ans, une scolarisation précoce dont toutes les études disponibles sur le sujet démontrent pourtant les bienfaits !

Comme quoi, il n'y a pas que la religion musulmane qui est visée...après la caricature de Mahomet avec son turban en forme de bombe avec une meche allumée qui avait déchainé l'hystérie dans les pays musulmans, l'occasion était trop belle pour les caricaturistes de brocarder les turpitudes de l'Eglise Catholique...

 

 Avec un première page comme celle -là,où un prêtre pédophile taille une pipe à Jésus sur la croix avec le slogan << L'Eglise aujourd'hui >>, l'effet est garanti !

 Sûr que le magazine satirique allemand va faire vendre du papier !!!

Il y'a presque 140 ans, à Paris, les Communards exquisaient les contours d'une société nouvelle, débarassée des classes sociales, de la misère et de l'exploitation. Dans le chaos de la guerre de 1870, le second empire s'effondre. Mués par d'ardents révolutionnaires, qui refusent la capitulation face aux armées prussiennes, le peuple de la Capitale se soulève et porte au pouvoir "La Commune", un gouvernement révolutionnaire qui tiendra 73 jours avant d'être écrasé dans le sang par les Versaillais au cours de la semaine sanglante.

Dans ce XIXème siècle si dur pour la condition ouvrière, la Commune et les Communards ont su montrer la voie à suivre en faisant vivre l'idéal d'une société socialiste. Une Révolution qui, 140 ans après, reste l'acte fondateur du mouvement ouvrier international.

Aujourd'hui comme hier, la Révolution est une fois de plus nécessaire, même si elle reste largement à réinventer pour tenir compte des réalités de notre temps. Le Capitalisme lui, est chaque jour un peu plus prédateur, et renforce son emprise sur nos vies...saurons-nous mettre nos pas dans ceux de nos glorieux ancêtres, qui ne manquaient ni de courage ni de détermination?

La très forte augmentation du chômage qui est la conséquence de la volonté des Capitalistes de nous faire payer leur crise, s'accompagne d'une très nette dégradation des conditions d'accueil et de suivi des chômeurs dans les pôle-emploi.

Ce n'est un secret pour personne: depuis la fusion précipitée et dans les pires conditions des Assedic et de L'ANPE, la situation s'est nettement dégradée tant pour les chômeurs que pour les conditions de travail des conseillers...

Il ne fait pas bon être chômeur en France en 2010, et les témoignages sur la maltraitance qu'ils subissent dans les Pôle-emploi, chargés, en principe, de les indémniser et de les accompagner dans ce cap difficile, sont accablants. Mr Charpy, son directeur general, a beau faire la politique de l'autruche, et chercher à tout prix à minimiser les dysfonctionenments, le Pôle-emploi est un véritable "radeau de la meduse".

 

• Des rapports sociaux d'une extrême violence

Quiconque est chômeur de longue durée ( à partir de 12 mois) ou persiste à vouloir bosser pour un salaire décent ou équivalent à celui de son emploi précédent, celui qui a des projets qui ne correspondent pas aux besoins du "marché du travail" sait que le Pôle-emploi ne fait pas de cadeau, et te force la main.

Que la qualité de chômeur, de précaire, l'expose a des rapports sociaux d'une violence inouïe, ou le moindre manquement a des obligations absurdes entraîne immédiatement une sanction financière très injuste et souvent disproportionnée quand on a que ses allocations pour vivre !

Alors pour comprendre comment on n'en est arrivé là, voici le témoignage d'une salariée de Popol qui vient de sortir un bouquin que je vous recommande d'acheter : << confessions d'une taupe à Pole-emploi >> ça sent le roman d'espionnage, lol !

Elle raconte son quaotidien de travail et les véritables objectifs de la structure, édifiant. Interview vérité.