• BILLET D'HUMEUREncore un mauvais coup qui va faire mal au portefeuille des français: Le tarif reglementé de EDF, dit "bleu", c'est-à-dire celui dont s'acquitte les particuliers, vit ses derniers instants. Il devrait fortement augmenter dans les années qui viennent, jusqu'en 2015, pour être progressivement aligné sur le prix du marché auquel EDF aura l'obligation de vendre son éléctricité aux opérateurs indépendants ( Powéo, Direct energie etc.)

    L'annonce en a été faite par Phlippe de Ladoucette, patron de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) le 12 Mai, devant la Commission des affaires économiques de l'Assemblée.   Ce qui risque de lui valoir le surnom de "Ladouloureuse" .  Borloo s'est aussitôt fendu d'un communiqué dénonçant des "rumeurs" . Quant à EDF, il a refuté des " allégations totalement fausses"

    • Prix sur-prise

     Les specialistes du dossier font comme s'ils n'avaient jamais lu le projet de loi sur la << Nouvelle organisation du marché de l'Electricité>> "NOME" pour les intimes. Ce texte prévoit en effet de façon explicite qu'en 2015, le tarif reglementé de l'Electricité devra être aligné sur le prix coutant auquel EDF cède son éléctricité à ses concurrents.

    La concurrence, rendue obligatoire par les traités Européens, est pour l'instant imposssible entre EDF et les nouveaux fournisseurs sur le marché de l'Electricité, mais cela va changer, et malheuresuement...au détriment des consommateurs !

    Ceux-ci, en effet, sont contraints d'acheter leur électricité  environ 50 € le megawatteure, à des producteurs qui brûlent du fioul ou du charbon ( très bons pour le réchauffement de la planète !) alors qu'EDF, grâce à ses 58 réacteurs nucléaires, produit la sienne à très bas prix  - 31 euros - et à pu, jusqu'à aujourd'hui, la revendre au tarif "bleu" , réglementé à 34 euros, et donc bien plus avantageux que le prix du marché.

    Pour réquilibrer le marché, cette loi prévoit donc d'aligner le tarif réglementé sur le prix du marché pour ne pas léser les concurrents d'EDF et va contraindre l'opérateur public à vendre 1/4 de son éléctricité à prix coûtant.

    Oui, mais comment fixer ce "prix coûtant"? 42 euros a réclamé Henri Proglio, le patron D'EDF devant la Commission des affaires économiques, 37 euros réplique Ladouloureuse... Mais le patron de la CRE annonce une série de hausses régulières  amenant le tarif réglementé à quasiment doubler d'ici 15 ans !

    Les analystes estiment que ce nouveau prix devrait gonfler de 2 milliards par an le résultat brut d'exploitation d'EDF... ainsi d'ailleurs que les dividendes versés à ses actionnaires, au premier rang desquels l'Etat (à hauteur de 85% ) et... ses salariés.  

    Ce qui explique que la CGT soutienne à fond le taulier D'EDF. Pour une fois, le courant passe entre la CGT et Proglio hein... mais au détriment de l'intérêt des français réduits à boucler ou non leur budget mensuel à 30 ou 50 euros prêts.


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  • BILLET D'HUMEURLa situation est grave. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que les libertés démocratiques et individuelles régressent en France, tout particulièrement depuis l'éléction de rase-bitume comme Président !

    Et avec la crise, ça ne s'arrange pas :les employeurs en profitent et ne se sentent plus pisser ! Ils licencient même en faisant des rapprochements hasardeux... Tant qu'à faire, autant utiliser le bouton nucléaire pour écraser une mouche...

    Jess n'est malheureusement pas la première victime de l'arbitraire des entreprises et ne sera surement pas la dernière... Elle a été licenciée pour "fait de blog" comme d'autres se retrouvent virés pour "fait de grève" . C'est pour ça qu'il faut très nettement sévir avec certaines "libertés" que prennent les employeurs vis-à-vis de la loi qui garantit ( en principe) la liberté d'expression et même celui de critiquer son employeur ou ses conditions de travail.

    Jess est une blogueuse qui tient une chronique sur Le Post.fr dans le style "Minute blonde" où elle y raconte des saynètes de la vie quotidienne. Le ton y est souvent acide, l'humour moqueur. Un genre de mix entre "Caméra café" et des brèves de comptoir. Jess précise qu'elle mêle fiction et réalité d'où la mention ajoutée en bas de ses billets : "Toute ressemblance avec des personnes réelles ou faits ressemblant ne serait qu'une pure coincidence".

    • Que lui reproche t'on?

    Jess inscrit une série de ses chroniques dans l'univers du travail. Dans la vie, elle exerce comme réceptionniste de nuit dans un hôtel. Elle n'a jamais mentionné le nom de son employeur et à toujours mis en scène des personnages à pseudonyme. Malgré ces précautions, Jess se retrouve aujourd'hui dans la tourmente...

    Son employeur a eu vent de cette chronique, apparement sur dénonciation téléphonique. Un de ses collègues se serait-t'il reconnu et aurait voulu se venger???
    C'est probable. Jess a été mise à pied, puis licenciée.

    Son employeur estime que la blogueuse aurait mis à mal l'image de l'hôtel en présentant ses personnages sous un jour peu glorieux ( l'un incompétent, l'autre faisant une remarque raciste, un troisième laron se ventant de sa vie sexuelle ... un autre personnage désigné sous le vocable "tetedenoeud"  ) l'hôtel accuse également notre blogueuse de s'être adonnée à sa chronique durant son temps de travail, ce dont elle se défend dans un post où elle avance ses arguments.

    Ecrire des billets dans lequel on fait alusion au monde du travail et a ses turpitudes est devenue une activité à haut risque en France... certains de ses collègues se sont certainement reconnus dans les histoires des personnages de sa chronique, même s'ils ne leur ressemblent en rien et on du faire le rapprochement avec ce qui se passe à l'hôtel... malgré qu'elle est pris soin de brouiller les pistes.

    Pour autant, Jess a t'elle nui à l'image de son employeur, comme il l'en accuse? Un licenciement pour faute est-t'il justifié alors qu'elle ne fait aucunement mention de son employeur ou de ses collègues ? La mention en bas de ses billets semble pourtant claire et vise précisement à se protéger contre ce genre d'ennuis...

    Le journal a décidé de l'aider, y compris financièrement, dans ses démarches pour se faire assister d'un avocat et défendre ses droits face à une décision aussi scandaleuse et réactionnaire ! A travers son cas, c'est un nouveau mauvais coup porté à la liberté d'expression dans notre pays !

    Nous ne devons pas les laisser faire, les blogueurs attaqués pour leurs écrits sont de plus en plus nombreux, cette situation doit cesser et ils doivent beneficier des mesures protectrices prévues par la loi sur la presse... La justice douit aussi se montrer plus intraitable pour défendre les libertés individuelles et la liberté d'expression !


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  • Au Leclerc de la Ferté-sous-Jouarre, le directeur du magasin se croît de "droit divin" afin de pouvoir disposer de la vie de ses salariés comme il l'entend, et pour se faire, il n'hésite pas à bafouer ouvertement le droit du travail !

    Ainsi une jeune salariée caissière, qui attend un enfant, vient d'en faire les frais. Elle vient d'être brusquement licenciée, à la fois parce qu'elle est enceinte, mais surtout, parce qu'elle a eu l'outrecuidance de se présenter sur les listes professionnelles avec la CGT.

    Les fortes têtes qui veulent se défendre et ne courbent pas l'échine, ça ne plaît évidemment pas à ces patrons-voyous, qui ne veulent que des salariés taillables et corvéables à merci et qui ferment leur gueule...

    C'est pourquoi, pour la soutenir et éviter que d'autres cas ne se reproduisent , il est important de dénoncer systèmatiquement ces patrons à l'Inspection du travail et de saisir les prud'hommes afin que ces entreprises hors-la-loi essuient une condamnation exemplaire et doivent réintégrer leurs salariés abusivement licenciés.

    La presse aussi doit se saisir de l'affaire et tailler un costard au directeur du magasin, seul moyen de jeter l'obrobre sur ces pratiques moyen-âgeuses auprès des consommateurs et peut-être de faire baisser le chiffre d'affaires du magasin par l'emoi qu'elle suscite.  Un boycott est une arme efficace car, quand le tiroir-caisse est atteint, c'est encore le meilleur moyen de leur faire mettre les 2 genoux à terre ! 



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  • La grêve des chômeurs, entamée lundi 3 Mai, et annoncée par le coup d'éclat sur le plateau de France 2, se poursuit et se traduit notamment par des occupations de sites et des diffs de tracts pour informer les chômeurs du mouvement.

    Lundi notamment, une centaine de nos camarades chômeurs et précaires, sont allés occuper le siège parisien de la Direction Générale de Pôle-emploi, pendant quelques heures, mais la Direction ayant appelé les flics à la rescousse, cette occupation s'est traduite par une violente charge policière, et nos camarades ont été conduits au poste , en garde à vue !

    Les syndicats de Pole-emploi, outrés par les méthodes de la Direction, ont vivement protestés et ont pris fait et cause pour nos légitimes revendications. Ils ont écrit au D.G, Christian Charpy, pour lui demander de donner des instructions fermes afin que cesse les interventions policières et que soit reconnue comme motif d'absence légitime à convocation le "fait de grêve". Ci-dessous, la lettre qu'ils ont adressé à Christian Charpy.


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  • Pour le 1er Mai, je ne me trouvais pas à Paris, mais à Poitiers, où j'étais descendu pour les vacances. La-bas, j'y ai retrouvé les camarades locaux du NPA, même si le défilé poitevin n'a rassemblé qu'environ 2.500 personnes. D'après ce que j'ai pu lire dans les médias, la manifestation parisienne à elle, rassemblée 45.000 personnes, pas la foule des grands jours, mais tout de même pas anegdotique !

    Petit come-back des propos des uns et des autres entendus au cours du défilé....


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