La publication de la photo dans l'edition Niçoise du journal Métro suscite une vague de réactions indignées et outragées : Michelle-Alliot-Marie dénonce un "acte inadmissible" et évoque la possibilité de " poursuites pénales" Brice Hortefeux y vas aussi de son couplet : " personne ne peut accepter que la liberté d'expression soit détournée au mépris de l'emblème de notre pays". L'affaire est pourtant classée sans suite par le Procureur de Nice, Eric de Montgolfier. S'il n'y a pas eu de poursuites pénales, la hierarchie de la Fnac a préférée "ouvrir les parapluies" pour se protéger des pressions politiques en prenant des sanctions disciplinaires totalement injustifiées à l'encontre de 2 de ses salariés : la responsable communication du magasin de Nice, alors enceinte de 2 mois, et un cadre du siège parisien, que la Fnac accuse d'avoir fauté, alors qu'il n'ont commis aucune faute et n'ont fait que leur travail.
Que leur reproche -t'on? Pour la chargée de communication du magasin nicois, licenciée pour "faute grave", d'avoir acté le choix du jury du concours et transmis la photo à la presse, selon une source syndicale. Quant a la cadre du siège, elle se voit reprochée de ne pas avoir alerté en amont sa hierachie. Aucune allusion à l'outrage au drapeau n'a été faite par écrit.
Le secrétaire du C.E précise que la chargée de communication s'était inquietée des réactions suscitées par le cliché et en avait fait part à une personne chargée de la logistique de ces concours photo à Paris qu'elle avait contacté pour évoquer des questions de format, en lui indiquant qu'il y avait de vives réactions du côté de la droite et de l'extrême-droite .
- Le délit d'outrage au drapeau n'existe pas
Cette personne lui avait donné un avis personnel et avait ensuite contacté la Directrice de l'Action culturelle pour évoquer notamment les risques juridiques encourus par l'Entreprise. Après consultation du service juridique, il a été estimé qu'il n'y avait pas de risques sur ce plan-là et la cadre du siège a donné son feu vert pour la publication. Et pour cause : il n'existait pas, dans le droit français, de délit d'outrage au drapeau jusqu'à ce qu'éclate cette affaire ! Le Gouvernement prépare maintenant un projet de loi pour créer un tel délit .
La chargée de communication a été convoquée fin avril pour être << dispensée d'activité >> jusqu'à l'entretien préalable à son licenciement. Pour sa défense, elle aurait indiqué que les responsables, au siège, avaient pris connaissance de la photo. Pour preuve, elle aurait évoquée l'échange de mail avec la responsable de l'action culturelle. D'où son licenciement elle aussi.
S'ils vont aux prud'hommes, les 2 femmes ont toutes les chances de gagner leur procès en invoquant un licenciement abusif sans cause réelle et sérieuse. Comment en effet, peut-t'on basé une faute grave sur le fait d'avoir validé le choix d'un jury de Concours pour l'une, et d'avoir autorisé la publication de la photo pour l'autre, alors que rien ne l'interdit ??? Leur seul tort aura été de meconnaître les conséquences politiques de cet évenement...
Bref, en sarkozie, c'est désormais l'arbitraire et la morale qui font office de justice, nous ne sommes plus dans un état de droit mais dans le royaume du roi Ubu ! Quand je vois de telles injustices, de tels abus de pouvoir, alors que la mafia d'état, corrompue jusqu'à la moëlle, se goberge avec l'argent du contribuable, ne pas être inquiétée par cette justice de classe, je ne peux m'empêcher de penser que nous sommes désormais tombé une monarchie de droit divin et une dictature qui ne veut pas dire son nom ! Pauvre France...
"Cette photo est bien entendu moralement inacceptable."
pourquoi donc?!
on n'a plus le droit de se torcher avec un bout de tissu?
pour moi (anti-sarkoziste, anti-capitaliste, anti-nationaliste, anti-guerre etc. mais pro-justice et égalité) ce drapeau ce n'est rien d'autre: un bout de tissu
alors maintenant faut faire gaffe avec les bouts de tissu: si tu te le mets sur la tête, t'es hors la loi; si tu te torches avec, t'es hors la loi; si tu le brûles, j'imagine que t'es hors la loi, non?
assez déconné
je refuse de me prosterner devant ce symbole du nationalisme et de la guerre
(et je siffle aussi la Marseillaise)