• La situation de l'emploi est de plus en plus catastrophique, la désindustrialisation à marche forcée de la France et les destructions massives d'emploi se poursuivent ! En 2010, 1 million de chômeurs vont arriver en fins de droits d'indémnisation et risquent de basculer dans la grande pauvreté.

    Certains vont toucher des miettes pour survivre ( l'ASS ou le RSA et ses 475 euros mensuels pour un célibataire) d'autres, vont se retrouver carrement sans ressources pour vivre, nétant concernés ni par l'ASS ni par le RSA. Dans les deux cas, ils vont toucher le fond !

    Face à cette situation, que fait le Gouvernement? Au lieu de répondre aux besoins en embauchant massivement dans les services publics, il annonce... des conditions drastiques pour beneficier d'une prorogation de leur indémnisation assedic et quelques contrats aidés, pris sur Pierre pour habiller Paul, qui ne concernera que quelques milliers de chômeurs. Et pour les autres? Ben...demerdez-vous !

    La commission précarité du NPA dénonce fermement cette situation, et appelle appelle tous les chômeurs et précaires à se mobiliser massivement dans la rue pour le 1 er Mai et au delà dans toutes les actions unitaires. C'est une réaction massive de l'ensemble du monde du travail dans une grève générale qu'il faut ! Nous montrer et occuper le terrain pour contraindre le Gouvernement à répondre à l'urgence sociale.



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  • Les salariés de l'usine Sodimatex de Crepy-en-Valois (60) ont de nouveau occupés leur usine qui doit être délocalisée et laisser sur le carreau les salariés. Ils menacent toujours de faire sauter un réservoir de gaz dans la cour de l'usine et exigent des indemnités de départ décentes et à la hauteur de leur ancienneté. Faute de quoi, ils mettront leur menace à execution.

    Si ont peut déplorer qu'ils se battent non pour sauver leurs emplois et le maintien de l'activité sur le site, mais sur le montant du chèque de départ, il n'en demeure pas moins que par cette action spectaculaire, ils entendent se faire respecter.

    Comme l'affirme Xavier Mathieu, le leader des "Continental" autre usine du département à avoir fermée et qui est venu les soutenir, les véritables irresponsables, ce ne sont pas les salariés en lutte, mais ceux qui les poussent, par leur intransigeance, a de telles extremités.


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  • Une partie des salariés du samu social de Paris ( une centaine de personnes sur un effectif de 600 ) sont en grève depuis 10 jours. Un conflit qui est aussi une première dans l'histoire de l'institution fondée en 1993 par Xavier Emmanuelli.

    Il y'a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le p'tit monde de l'Humanitaire. Pour une structure qui prétend lutter contre la misère, on ne peut pas dire qu'elle donne le bon exemple en interne !

    D'après Julie, une salariée gréviste de 24 ans, la situation était latente depuis longtemps : << On est la belle vitrine de l'Etat, mais quand on lève le rideau, c'est honteux >> affirme t'elle sans enbages. Fichtre...mais que se passe-t'il donc au samu social?

    • << L'Institution lutte contre la précarité, mais elle en crée >>

    Naima est permanenciere au 115. C'est de ce service qu'est partie la grève. << Au début, on protestait contre le projet d'enregistrement des appels, mais ça a été l'étincelle pour toutes les autres revendications.>>  raconte la jeune femme.

    Engagée en Novembre, elle reçoit les coups de fil des sans-abris. 7h d'affilées, pour 1.100 euros net par mois. << Je ne cours pas après la paye, si je suis là, c'est par vocation. Mais aujourd'hui, je ne peux plus rester: le salaire que je gagne me met en difficulté. C'est ironique: l'institution lutte contre la précarité, mais elle en crée >>
    Julie appartient aux équipes mobiles d'aide (EMA) aussi appelées << maraudes>>, ces camions qui tournent dans Paris pour aller à la rencontre des SDF entre 20h et 5h du matin. Arrivée depuis 10 mois, elle enchaine son deuxième C.D.D

    Parmi les revendications des "maraudeurs", le versement d'une prime de risque, physique et psychologique. << Nous faisons face a des situations délicates: nous pouvons nous retrouver avec des personnes agressives, armées ou psychotiques. C'est un métier usant: nous sommes confrontés à la misère au quotidien, et aux décès parfois de nos hebergés. Pour toutes ces situations, il n'existe pas de cellule psychologique ou d'espace de parole pour extérioriser >>

    Pour ne rien arranger, le Samu social à un statut juridique batard, celui de G.I.P ( Groupement d'intérêt public) financé par une kyrielle d'autorités de tutelle, qui rend la Gouvernance kafkaiënne ! Du fait de son statut, le Samu social n'est pas soumis au code du travail, ce qui permet toutes les dérives. Les salariés ne béneficient pas non plus d'une convention collective.

    Quant à l'accueil des pensionnaires dans les centres, il se fait dans des locaux insalubres et défaillants ou l'insécurité et l'impossibilité d'y faire garder son chien, dissuadent plus d'un SDF d'aller y séjourner...


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  • Comment Sarkozy veut tuer les départements en les asphyxiant financierement!

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  • AccueilLe Gouvernement français s'apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraites par repartition en jurant, une fois de plus que c'est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises ( calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d'environ 20%.  Elles ont agravées les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes.  Le Conseil d'orientation des retraites ( C.O.R) prévoit que le taux de remplacement moyen - niveau de retraite par rapport au salaire passerait de 72% en 2007 à 59% en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les generations suivantes.


    • Des conséquences gravissismes


    Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62 voir 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef et en remettant en cause le calcul sur les 6 derniers mois d'activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes, et tous ceux et celles qui ont connu et connaitront des périodes de chômage et de précarité importantes.  Ce sont les salariés les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.


    Le Gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarasser des salariés âgés avant qu'ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l'âge moyen de cessation d'activité est de 59 ans, ne vise qu'à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergenerationnelle. Il n'y a aucun sens à augmenter l'âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit  pour tous et plus particulièrement pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par repartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d'une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d'attiser la division, la stigmatise comme un fardeau pour la seule generation à venir.


    Le danger ne s'arrête pas là. Le COR déssine les contouts d'une réforme pour remplacer notre système par un autre " par points" ou par "comptes notionnels" Dans les deux cas, il s'agirait de ne plus avoir à assumer un taux de remplacement du salaire défini à l'avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d'équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salariés pauvres et effectuant des travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.


    La vraie raison des mesures qui s'annoncent n'est pas liée à la démographie. La crise financière à provoquée une recession et donc une flambée des déficits publics. Les Etats continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqués la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du Capital, mais les speculateurs refusent evidement cette solution demandent que les Etats donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques comme en Grèce.


    Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation inéluctable des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l'augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélevements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraites sont essentiellement dûs au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu'il à été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu'en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernieres décennies et avec l'explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2% du PIB en 1982, à 8,5% en 2007 !


    Il est donc juste d'augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s'attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d'en finir avec l'actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus fiannciers. C'est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l'âge de départ. Il s'agit là d'un choix de justice et de solidarité.

    La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l'idéologie absurde du "travailler toujours plus" et la destruction des solidarités sociales. Il nous faut contribuer à une vaste mobilisation citoyenne pour stopper cet engrenage. Faire respecter les exigences citoyennes sur les retraites.





     


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